La SCIC AAV
Un concept culturel
L'Arte Factory
Faire Culture ensemble
C'est fabriquer une culture de territoire qui nous ressemble
parce que notre dénominateur commun... c'est l'humain!
Découvrez nous...
"La Culture (...) est un devoir de l'Homme envers lui-même" Kant
Découvrez qui nous sommes
Une SCIC



COLORSQUARE
Un tiers lieu entièrement dédié aux arts visuels
Des ateliers, une artothèque, une librairie participative, un studio d'enregistrement, des résidences de création,
des partenariats ...
pour faire vivre notre territoire de vie
Comment peut-on vous aidez...
Nous avons une éthique
L'Atelier d'Art de Vichy est une Société Coopérative d’intérêt Collectif. Nous réunissons autour d'un projet commun: "Faire Culture ensemble", des associés et des partenaires qui ont envie de mener des projets complémentaires pour faire vivre et prospérer notre territoire;.
En participant, soit en tant qu'usagers, soit en tant qu'associés ou partenaires, vous investissez dans votre bassin de vie. Vous partagez des valeurs communes pour développer des projets structurants et pertinents qui concernent les personnes qui vivent autour de vous. Vichy est une ville fantastique où il fait bon vivre. Il y a du sport, du théâtre, de l’opéra, des galeries d’art, des associations… Nous proposons une offre différente et complémentaire de ce qui existe déjà. Notre but n’est pas de s’étriper en tant que concurrents, mais de mettre en commun des savoir-faire adaptés, judicieux et appropriés pour pouvoir développer des emplois autour de l'art et de la culture et faire croître le bien-être et le bien-vivre sur notre bassin de vie.
Pour nous c’est très important !
Pour résumer, adhérer à notre projet c’est :
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Construire un vrai projet culturel citoyen:
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Inventer une culture qui appartient à ceux qui l’a font et la font vivre.
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Agir pour les citoyens qui vivent sur notre territoire.
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Répondre aux besoins tout en éduquant les esprits.
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Démontrer qu’il existe d’autres solutions que celles que l’on connaît déjà.
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Savoir se renouveler.
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Valoriser le professionnalisme culturel par des salaires décents et honnêtes.
Déclaration de Fribourg
Selon l'article 10: Les acteurs publics, privés et civils doivent, dans le cadre de leurs
compétences et responsabilités spécifiques :
- Veiller à ce que les biens et services culturels, porteurs de valeur, d’identité et de sens, ainsi que tous les autres biens dans la mesure où ils ont une influence significative sur les modes de vie et autres expressions culturelles, soient conçus, produits et utilisés de façon à ne pas porter atteinte aux droits énoncés dans la présente Déclaration:
- Considérer que la compatibilité culturelle des biens et services est souvent déterminante pour les personnes en situation défavorisée du fait de leur pauvreté, de leur isolement ou de leur appartenance à un groupe discriminé.
Cette déclaration propose une définition de la culture qui met l'identité individuelle au centre de cette dernière, en invoquant le principe de dignité humaine.
Quels liens entre la médiation culturelle et les droits culturels ?
Il existe des liens étroits entre ces deux approches :
– Multiplicité de voies d’entrée à la participation culturelle
La médiation culturelle et l’approche des droits culturels mettent la personne au centre de l’action. Pour la médiation culturelle, il s’agit de faire interagir les citoyens avec des formes d’expression culturelle et artistique, en prenant en compte la spécificité des différents publics, d’où l’importance de proposer différents chemins d’accès à la participation culturelle. L’approche des droits culturels, au lieu de définir la personne par ses « manques », ses « besoins » ou son statut d’« usager » d’un service, insiste sur l’importance de l’envisager comme un acteur co-responsable de son développement et de celui de sa communauté, comme porteur de ressources, de savoirs et de capacités d’action.
– Réciprocité dans l’échange
La médiation culturelle met l’accent sur le moment de la rencontre et de l’échange entre citoyens, œuvres, artistes et intervenants. Ce point de vue rejoint la perspective des droits culturels, selon laquelle l’activité culturelle et l’expérience esthétique sont pensées comme des expériences de réciprocité humaine et de création de lien social.
– Transversalité des politiques publiques
La mise en œuvre des droits culturels implique que les politiques culturelles soient transversales à l’ensemble des politiques publiques, afin de permettre l’interconnexion des ressources et des acteurs concernés. Dans les projets de médiation culturelle, les partenariats étroits entre acteurs artistiques ou culturels et acteurs issus d’autres milieux (communautaire, scolaire, jeunesse, santé) est souvent primordiale pour assurer le succès des projets, en particulier ceux qui touchent à l’aménagement du territoire.
Dans la perspective des droits culturels, « ce n’est pas l’État qui peut garantir la vie culturelle à sa population. C’est sa population qui doit développer sa propre vie culturelle même si elle a besoin des acteurs publics » (Patrice Meyer-Bisch).
Par ailleurs, l’approche par les droits culturels invite à mettre l’accent sur les dimensions de la culture autres que artistique, comme le rapport entre vie culturelle et citoyenneté, l’engagement dans la vie civique et l’éducation populaire.
La Beauté du geste… La simplicité de l’échange...
Coopération, participation du plus grand nombre, intelligence collective
Pour aller plus loin...
Observer, contempler et accéder au beau:
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Par la compréhension du “subtil”
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Pour un épanouissement personnel
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En toute fraternité
"Le rôle social du peintre ? Montrer la
beauté du monde pour inciter les hommes à le protéger et éviter qu’il ne se défasse. " Martial Raysse
Mettre l'Art et la culture à la portée du plus grand nombre :
Le but de l a SCIC AAV est la recherche de la diversité culturelle mise en valeur par les arts visuels. L’image n’ayant pas besoin de mots pour toucher les personnes, les artistes, les créateurs sont des passeurs de rêves. Ils sont des traits d’union entre les différences (cultures, niveaux sociaux, âges). Ils deviennent prétextes à échanges, à communications (avec des mots ou avec des gestes, des sourires… si les langues sont différentes). Ils sont des détonateurs qui poussent le public, l'usager à une participation active, contemplative, culturelle, personnelle.
Convivialité, Créativité, Curiosité, Respect, Tolérance, Fraternité, Empathie.
" Si toute vie va inévitablement vers sa fin, nous devons durant la nôtre, la colorier avec nos couleurs d'amour et d'espoir. "Marc Chagall.
Diffuser l'art pour comprendre le subtile
« La culture est de l’ordre de l’intime, de la vie intérieure, de la méditation, voire de la contemplation, et fournit les moyens intellectuels et spirituels de découvrir sa propre identité et de la confronter à celle de l’autre. Elle est un puissant facteur d’identification à soi et de découverte de l’altérité. Elle est aussi ce qui permet, à travers la fréquentation des œuvres d’art et des créations de l’esprit, d’éprouver une émotion esthétique […].
Partage, Transmission, Intelligence, Variété, Diffusion
Le beau au service de l'épanouissement personnel et de l'innovation sociale:
L’œuvre, la création qu'elles soient individuelles ou collectives, par leur unicité appelle au sublime, à une émotion forte et universelle qui confronte le spectateur à son essence. Pas de mot, mais un choc émotionnel et intellectuel qui ravit l’esprit et invite au partage. Ainsi s’éloigne le « spectre de l’intimidation sociale » qui fait barrière aux personnes ayant peu de culture artistique, peu d’instruction et qui seraient vite submergées par un flot de concepts inabordables. L’œuvre et la relation avec les créateurs, les faiseurs deviennent sources d’enseignements, de bien-être.
Nous accompagnons, invitons et faisons tout pour que chacun des acteurs, puisse profiter d'une culture abordable. Pensée et créée par et pour les habitants de notre territoire.
Bienveillance, Beau, Bonheur, Excellence.
L’œil, comme l’esprit s’éduquent. Il faut parfois peu de mots pour trouver l’essentiel.
Nous faisons confiance à l'intelligence collective pour imaginer une culture que nous vivons au quotidien
“Trois opérations : Voir, opération de l'œil. Observer, opération de l'esprit. Contempler, opération de l'âme. Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l'art.” Emile Bernard
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L'Atelier d'Art de Vichy
des locaux historiques !
Il semblerait que le 50 rue de Venise soit un lieu consacré à la Beauté et au Bien-Être depuis de nombreuses années.
Les lieux ont hébergé, autour de 1939 les locaux administratifs de l'entreprise Tho-Radia.
L'utilisation de radium et de thorium dans les produits cosmétiques a provoqué de nombreuses polémiques!... Mais soyons soulagé, en 1937, tout est arrêté!
Aucune crainte quant à la contamination du site: il n'y a jamais eu de produits radio-actifs sur le site de Vichy.... Uniquement des bureaux...
Nous pouvons être fiers de valoriser un patrimoine historique de Vichy en ligne directe avec la volonté toujours intacte, qu'ont eu les différentes municipalités, de faire de notre ville un haut lieu de l'art de la Beauté sous toutes ses formes...
Ci-dessous un article de "La Montagne" de 2013:
L’entreprise vichyssoise était célèbre pour sa crème au radium
Publié le 19/10/2013
L’entreprise vichyssoise était célèbre pour sa crème au radium
Tho-Radia a notamment bâti son succès grâce à ses affiches publicitaires. © Vichy
Thierry Lefebvre et Cécile Raynal ont enquêté sur Tho-Radia, célèbre crème au radium dans les années trente. Son fabricant était installé à Vichy entre 1939 et 1965.
Qu'est-ce qui vous a conduit jusqu'à Tho-Radia ?
À l'origine, le fait que la crème contenait du radium, dans les années trente. Je suis enseignant à Paris-Diderot, je forme notamment des journalistes scientifiques. Et le co-auteur, Cécile Raynal, est pharmacien et historienne de la pharmacie. D'où notre intérêt.
Comment l'entreprise s'est-elle installée à Vichy ?
La société Secor a été créée à Paris, en 1932, avec des capitaux suisses. Elle a bâti son succès sur la présence de radium, en quantité infime, dans ses crèmes. Puis, en 1937, l'utilisation du radium a été interdite. D'ailleurs, y avait-il réellement du bromure de radium avant cette date, difficile à affirmer ! Courant 1939, avec le souvenir de 14-18 où les Allemands s'étaient approchés de Paris, ils ont décidé de délocaliser. Pourquoi Vichy ? Parce que c'était un haut-lieu de la mode et il y avait déjà d'autres entreprises du même secteur installées sur place.
Tho Radia
Ils n'avaient pas prévu l'installation du gouvernement de Pétain dans la cité thermale… Ils se sont installés rue de Venise, sur les bords du Sichon. Ils ont vite eu besoin de s'agrandir et ont investi d'autres locaux, 25 avenue de Lyon, pas très loin de l'usine d'embouteillages. Quand les sociétés à capitaux juifs ont été placées sous administration provisiore, il y a eu une volonté de l'État français de vendre les parts suisses à des Français « aryens ». Ce qui a posé un gros problème diplomatique entre la France et la Suisse, qui souhaitait préserver ses intérêts. Walter Stucki (ambassadeur de Suisse à Vichy) est intervenu personnellement et le transfert a finalement traîné pour ne pas aboutir.
Après la guerre, qu'est devenu Tho-Radia ? Nous avons pu avoir des informations avec Pierre Corniou, l'ancien maire de Bellerive-sur-Allier (entre 1962 et 1983) décédé en 2008. Il sortait de l'école supérieure de chimie de Clermont-Ferrand et est entré dans l'entreprise en 1948. La Secor est alors reprise en mains par Alfred Mulvidson. Il travaille avec Alexis Moussalli, pharmacien qui avait créé la crème Tho-Radia. Les affaires marchent bien au début des années 1950, jusqu'en 1955. Moussalli meurt et à partir de là la société décline. Ses produits, qui n'étaient vendus qu'en pharmacie, sont à présent vendus dans les parfumeries ce qui va faire baisser les ventes. Il y a une liquidation judiciaire, les locaux de la rue Venise sont vendus et l'entreprise est reprise, en 1962, par le laboratoire Lafarge, très connu à l'époque (Pulmoll, Quintonine). En 1965, l'activité est délocalisée à Châteauroux, puis il n'y a plus de traces de Tho-Radia après 1968.
Au plus fort l'entreprise a compté 80 à 90 employés.
Les métamorphoses de Tho-Radia : Paris - Vichy, par Thierry Lefebvre et Cécile Raynal, éditions Glyphe. Les auteurs espèrent faire une conférence sur le sujet à Vichy prochainement.
"Le mystère Tho-Radia" par Thierry Lefebvre, Cécile Raynal extrait de "La Revue du praticien"

L'Atelier d'Art de Vichy tente de mettre l'art à la portée du plus grand nombre. Nous pensons aussi que la culture est une force! Faire en sorte que des structures comme la nôtre existent, c'est prouver que la culture est un besoin pour faire de notre territoire un accueil pour l'esprit et le développement du bien-être et du bien vivre.

Vichy est une ville qui sait célébrer le sport autant que la culture! La beauté de ses bâtiments, de ses parcs fait de cette ville un endroit agréable pour y vivre, y passer quelques vacances ou s'adonner à une culture de qualité...
Entre sport et culture... Nous avons choisi Vichy!
